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9.3.2021, 15:18 - Archiver

Projet Trinity: la berline démarrera en 2026 sur une autonomie élevée, des durées de recharge courtes et une production révolutionnaire

  • La stratégie ACCELERATE se cristallise sur Trinity
  • Nouvelles références en matière d’autonomie, de vitesse de recharge et de numérisation
  • Le modèle commercial 2.0 devrait générer des recettes numériques sur toute la durée d’utilisation
  • Avec la production de la version de série, l’usine de Wolfsbourg se transformera en figure de proue de processus de production innovants et entièrement connectés

Volkswagen dévoile en partie le design du projet Trinity: la berline électrique devrait être construite dès 2026 à Wolfsbourg et établir de nouvelles références en matière d’autonomie, de vitesse de recharge et de numérisation. Elle pourra également se déplacer conformément au niveau 4 de la conduite automatisée.

Le nom du projet, Trinity, provient du latin «trinitas» qui signifie tout simplement trinité. Trinity est donc synonyme de trois thématiques centrales: une nouvelle plateforme électronique dotée d’un logiciel de pointe, la simplification de la structure des offres et une production intelligente et entièrement connectée dans l’usine historique de Wolfsbourg.

«Notre stratégie ACCELERATE se cristallise pour ainsi dire sur Trinity. Il s’agit d’un projet-phare, de notre voiture logicielle de rêve», déclare Ralf Brandstätter, CEO de la marque Volkswagen. L’architecture du véhicule nouvellement développée établira des références en matière d’autonomie, de vitesse de recharge («recharger aussi rapidement qu’un plein d’essence) et de numérisation.

Trinity permettra en outre de faire passer la conduite autonome dans le segment des grands volumes accessible à de nombreuses personnes. Trinity atteindra déjà le niveau 2+ au démarrage série prévu en 2026, date à laquelle elle sera aussi prête techniquement pour le niveau 4. «Nous tirons parti de nos effets d’échelle pour rendre la conduite autonome accessible à de nombreuses personnes et mettre en place un réseau neuronal doué de la capacité d’apprentissage. Nous créons ainsi les conditions d’un échange de données continuel au sein de notre parc de véhicules, par exemple concernant l’état de la circulation, les obstacles ou les accidents», poursuit Ralf Brandstätter. Trinity fait gagner du temps aux gens et leur épargne du stress. Pour qu’ils arrivent à bon port détendus au terme d’un long trajet sur autoroute. Car ils se font conduire – en vacances ou à la maison après le travail. «Trinity devient donc une sorte de machine à voyager dans le temps pour nos clients», affirme Ralf Brandstätter.

Avec la production de la version de série, l’usine de Wolfsbourg se transformera en figure de proue de processus de production intelligents, modernes et entièrement connectés. «Nous allons remanier notre manière de construire des voitures et introduire des méthodes révolutionnaires. La numérisation, l’automatisation et la construction allégée joueront un rôle essentiel dans cette opération», martèle Ralf Brandstätter.

Les modèles de véhicules futurs tels que Trinity comporteront un nombre considérablement moins élevé de variantes et le matériel sera largement uniformisé. Les voitures seront ainsi dotées de presque toutes les fonctions imaginables qu’il suffira au client d’activer à la demande dans l’écosystème numérique. Il en résultera une baisse significative de la complexité de fabrication.

En développant l’automobile pour en faire un produit à base de logiciels, Volkswagen crée les conditions du développement de nouveaux modèles commerciaux basés sur des données. Des packs d’utilisation encore plus attrayants devraient permettre dans le même temps d’abaisser les barrières d’accès à la mobilité individuelle. Volkswagen souhaite générer des recettes supplémentaires pendant la phase d’utilisation, par exemple à l’aide de prestations de recharge et d’énergie, de fonctions basées sur des logiciels que le client peut réserver en fonction de ses besoins ou pour la conduite automatisée. «À l’avenir, la configuration individuelle du véhicule ne sera plus déterminée par le matériel à l’achat. Le client pourra en effet ajouter des fonctions à la demande par le biais de l’écosystème numérique à bord de la voiture», indique Ralf Brandstätter.
 

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